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Albert BERGERET, Artiste plasticien multimédia contemporain, Reims

 

       

     Albert BERGERET est né en 1961 en France. Il vit et travaille à Ormes près de Reims (France). De 1980 à 1985, il est étudiant à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne à L’UER d’Arts plastiques. Il obtient sa licence puis sa maîtrise sur le thème de « l’Espace de l’autoportrait ». De 1985 à 1992, il obtient le CAPES puis devient Agrégé de l’Université en Arts plastiques.  De 1995 à 2001, il obtient un DEA puis soutient une thèse d’Arts et Sciences de l’Art à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne intitulée : « Ellipses de la matière / Rituels du corps ». De 2000 à 2009, il est chargé de cours à l’Université de Reims Champagne-Ardenne. Il enseigne actuellement au Lycée Georges Clemenceau à Reims en spécialité Arts plastiques.

       Son travail artistique est résolument ancré dans l'art contemporain. Il est fondé de 1981 à 1988 sur la réalisation d'autoportraits avec une pratique picturale influencée par le photoréalisme. Ses autoportraits représentent alors son visage ou son corps écrasé contre une vitre, déformé par la bidimensionnalité de la littéralité du support.

       En 1988, Albert BERGERET commence, parallèlement à un travail photographique, sa série intitulée "Ostensoir". Il s’agit alors toujours d’autoportraits mais au niveau symbolique. Le signe pictural est désarticulé, la gestuelle et la couleur prédomineront jusqu’en 1990. Puis ce seront les matières et le rapport entre la forme et le format qui deviendront les éléments déterminants de son travail. Au centre de ses "Ostensoirs", des indices de corps : cheveux, poils, ongles, fragments de peau et des feuillets de poésies calcinés. Vestiges ou reliques personnels mélangés avec de la terre. Bachelard l’influence par son étude sur la poétique des quatre éléments. La couleur disparaît peu à peu, la gestuelle n’est plus que traces, recouvrements, coulures. Le plomb, le verre fonctionnent alors dans leur relation au sacré.

      De 1990 à 2001 ses recherches plastiques s’orientent vers la mise en œuvre de processus continus. L’œuvre évolue, s’écoule, se transforme ou se désagrège sous les yeux des spectateurs. La pratique de l’installation se généralise dans l’espace des lieux investis par l’artiste. Cette période est marquée par l’influence de Jacques Derrida et du concept de "Khôra". Les expositions sont l’occasion de performances inaugurales : feuillets de poésie calcinés en

public, déclamations. Il poursuit parallèlement des recherches photographiques : portraits, anamorphoses, anthropométries.

      De 2001 à 2012, il intègre le numérique à sa pratique des installations, sous forme de photos retouchées ou de montages personnels dans des vidéos projetées articulées avec ses œuvres physiquement présentes. L’actualité et ses désordres chaotiques deviennent le sujet de réflexion de ses œuvres tout en poursuivant ses recherches sur le potentiel expressif de la matérialité.

      Les "Ostensoirs" d’Albert BERGERET, ses "Rituels" et ses performances sont à l’image des "vanités" du XVIIème siècle. Elles nous questionnent sur notre propre devenir et interrogent par leur matérialité la notion de chaos que l’actualité nous promet sans cesse (mais le pire n’est jamais certain). Albert BERGERET est un  plasticien multimédia qui poursuit actuellement des recherches sur la photographie numérique, la vidéo et les installations in situ pour lesquelles il élabore de nombreux projets autour de la notion d’entropie. 

Biographie 

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